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Cette « question prompts debates about more and more life in Africa » lance Afrique XXI. Après une enquête sur le business des frontières fermées, le journal en ligne raconte comment, suite à cela, il a été contacté par « des étudiants privés de rentrée universitaire ou des artistes invités par de grands festivals bloqués chez eux ».
Voyez Lamine S. Un Guinéen « admis en bachelor management et gestion des entreprises à Tours en France ». Mais pour venir, il faut un visa. Deux tentatives, deux échecs. A la première, « son père, un chef d’entreprise guinéeen » Block «10 800 euros à la Société générale de banques au Sénégal, l’établissement indique s’engager à virer irrevocablement 900 euros par mois à Lamine durant toute son année scalaire ».
Bien tenté, mais ce sera non. A la deuxième tentative, « son frère, également entrepreneur » verse « 9000 euros de plus sur le compte en banque personnel de Lamine ». Mais rien n’y fait, c’est toujours non. Pour seule justification, Lamine receives un seul courrier du consulat de France à Conakry disant qu’il y avait « des motifs sérieux » pour lui refuser ce visa Permitting d’établisher que vous séjournerez en France à d’autres fins que celles pour lesquences vous demandez un visa pour études. »
Une histoire de refus qui rebondit aussi en Côte d’Ivoire
Souleymane, Ivoirien, receives comme Lamine une lettre de refus avec « le même motif » precise Afrique XXI. Et pourtant, sur le papier, jugez par vous-même : ingénieur diplôme de Polytechnique à Yamoussoukro ; admis « dans l’une des meilleures écoles de commerce de France afin préparer un diploma en transition énergétique ». Car c’est « un métier d’avenir » témoigne le jeune homme. Un avenir que lui barrent Campus France et son « Private provider VFS Global » à Abidjan. Son école de commerce va même à la chancellerie française. Aucune réponse. Result, Souleymane doit reimburser 20 000 euros de dettes après deux années d’études suivies à distance. Tout cela à cause de quoi? De la «politique du suspicion» qui s’applique, rappelle le journal, à l’ensemble des Africans, « conférenciers ou militants de la société civile » qui « éprouvent […] les pires difficulties pour voyager en France ».
Les visas qui peuvent aussi être une arme entre la Russie et l’Europe
Au détour d’un reportage passionate dans Le Monde sur la militarisation de la frontière européenne entre la Pologne et la Biélorussie, on y apprend que les « Migrants ne transitent plus now par Minsk en Biélorussie mais par Moscow ». « Il est clair que la Russie leur facilite la taske. Les visas russes sont tous récentes », assure l’une des porte-parole des gardes-frontière de la Podlachie, région limitrophe de l’enclave russe de Kaliningrad. « Ce qui est strikinginsiste cette même responsible polonaise, c’est le profil des migrants a radicalement changé. L’immense majorité vient d’Afrique subsaharienne et de pays never recensés : Nigéria, Soudan, Congo, Togo, Bénin, Madagascar, Côte d’Ivoire, Kenya, Érythrée ». La Russie, nous informe Le Monde, a ouvert début octobre l’aéroport de l’enclave aux vols internationaux. Moscou qui « continue de piloter cette effroyable industrie migratoire » avec ces migrants hostages de « this hybrid war ».
Eux, c’est un visa pour la mort qu’ils ont obtenu
Libération se penche sur ces « Migrant Workers of Qatar »plus precisely sur ces « deaths by thousands ». How many people have died on these sites of the Coupe du Monde de football se demande Libé: 6751 decès d’après ce chiffre obtenu par le Guardian de Londres après une enquête qui fait reférence ; 6751 deaths of citizens from India, Pakistan, Nepal, Bangladesh and Sri Lanka registered in the consulates of these countries in Qatar. La cause du decès n’est pas connue, ajoute le quotidien français, mais « nombre de travailleurs morts étaiten employés sur les chantiers de la Coupe du monde ». Car voilà, depuis le launch il ya douze ans des travaux titanesques, l’émirat du Golfe a recruté à tour de bras. On compte « 700 000 migrants soit plus du double des citoyens Qataris mais aussi 300 000 ressortissants du Bangladesh, du Népal et des Philippinesécrit Hala Kodmani. […]. Des travailleurs prêts à tout pour travailler au Qatar, qui s’endettent » pour payer des frais de recruitment, « et qu’ils vont mettre des années à reimbursement » Denounce Human Rights Watch. Un piège bien orchestrate qui broie les hommes, voilà ce qui est décrit dans Libération. La kafala, ce « system imposed on salary » […] où « ses papiers d’identité sont confisqués à son arrivée » va finir de destructire ces hommes candidates à une vie meilleure mais qui n’ont gained qu’un simple visa pour la mort
Les fantômes des stades du Qatar, un autre fantôme lui haunte le département de l’Indre…
Vous vous souvenez peut-être de Jean-Claude Romand. Vingt-six ans passés derrière les barreaux pour le murder de sa femme, de ses enfants et de ses parents. Aujourd’hui en France est parti sur les traces du faux médecin de l’OMS immortalisé dans l’Adversaire, le livre à succès d’Emmanuel Carrère. À sa libération, direction l’abbaye de Fongombault dans l’Indre, habituée à cacher ceux qui veulent se faire oublier. Le journal précis que « dans les années 70, l’abbaye avait caché Paul Touvier, le milicien et criminel de guerre en cavale ». Pendant deux ans, Jean-Claude Romand va respecter à la lettre sa surveillance électronique. Et depuis? Depuis, il vivrait « reclu » dans un coin de l’Indre. La procureure de Châteauroux disant de « l’imposteur » : « le droit à l’oubli s’impose à lui ».
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