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Abidjan expreme son indignation et exige la libération « without delay » des 46 militaires detenues au Mali depuis deux mois. Dans une declaration read ce mercredi après-midi devant les médias, les autorités ivoiriennes denouncent officielment ce qu’elles estiment être « une prize d’otage ». En effet, les authorities maliennes exigent l’extradition de responsables politiques maliens établis en Côte d’Ivoire, en « contrepartie » de la libération des militaires ivoiriens. Une requête mal perçue par les autorités d’Abidjan, qui ont tenu un Conseil national de sécurité ce mercredi matin.
With our correspondent in Abidjan, Binetta Diagne
Dans cette déclaration, les authorities réitèrent leur version des faits : les 49 militaires sentées au Mali ne sont pas des mercenaires, ils appartiennent au 8e detachment de la Minusma. Les autorités ivoiriennes regrettent des « incompréhensions et des manquements » qui ont conduit à leur arrest.
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The Conseil national de Sécurité denounces, par ailleurs, the conditions posed by Bamako to release the 46 soldiers still in detention : Abidjan critique un « blackmail unacceptable », et rappelle que la Côte d’Ivoire est un pays « attaché à la paix, à la stabilité et à l’État de droit dans la sous-région. »
Abidjan demande la tenue d’une réunion extraordinaire de la Cédéao. Several chefs d’État se sont jusque-là involved, rappelle le communiqué, à l’image du Togolais Faure Gnassingbé et du Senegalais Macky Sall. Les authorities ivoiriennes misent sur la voie diplomaticique pour rousseau cette crise.
Au regard des derniers développements, qui sont de nature à porter atteinte à la paix et à la sécurité dans la sub-région, le président de la République a instruit la ministre des Affaires étrangères de seisir la Commission de la Cédéao en vue de la tenue dans les meilleurs délais d’une réunion extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement pour examiner la crisis entre la Côte d’Ivoire et le Mali.
Fidèle Sarassoro, executive secretary of the Conseil national de sécurité
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Du côté de la Cédéao justement, le president de la Guinée-Bissao, president en exercice de l’institution, Umaro Sissoco Embaló consulte et centralises les points de vues. La méditation togolaise, pursue ses efforts et d’autres pays apportent leur touche personale, rapporte notre correspondent dans la région Serge Daniel.
Par exemple, d’après nos informations, colonel Mamadi Doumbouya, chief of the Guinean junta, recently asked Bamako to release the Ivorian soldiers still detained, stating that he was willing to bring them to Abidjan.
La contrepartie eguire unequivocally par le gouvernement malien ne passe pas aupres de la quasi totalité des countries membres de la Cédéao, qui affichent unequivocally leur inquietude et en même temps leur soutien à la Côte d’Ivoire en y dépêchant des emissaires. Au sein de l’institution sous régionale, on annonce deux réunions sur le sujet au moins une réunion la semaine next à New York en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Et le ton pourrait monté contre le Mali.
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