May 30, 2023

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Au Burkina, un retour à la “souveraineté” salué après le départ anouncement des soldiers français

“Une victoire pour le peuple souverain du Burkina”. In Ouagadougou, le départ des troupes françaises, acté cette semaine, is welcomed as a return to “sovereignty” in the fight against jihadist groups, a rhetoric that recalls the ideas of the former president and pan-Africanist icon Thomas Sankara.

Les soldats français, poussés dehors par la junte au pouvoir, doivent quitter le pays avant fin février.

The decision is motivated by “la volonté des authorities de la transition et de l’ensemble des Burkinabè, d’être les acteurs premiers de la reconquête de notre territoire”, a justified lundi the spokesperson of the government, Jean-Emmanuel Ouédraogo.

Un message visibly entendu dans les rues de la capitale.

“On a réclamé le départ des soldats français. Maintenant que c’est acté, il ne faut pas céder la place à d’autres imperialistes. C’est à nous de nous assume pleinemente car c’est maintenant que la lutte va commencer au Burkina Faso pour la real indépendance”, estime Ibrahim Sanou, 28 years, employé dans un commerce.

“C’est une victoire pour le peuple souverain du Burkina, un peuple libre qui se met debout”, abonde Issaka Ouedraogo, un étudiant.

La demande de départ des soldiers français était également saluée par les partisans de Thomas Sankara, président révolutionnaire du Burkina between 1983 et 1987, mort assassiné et qui reste une icon pour beaucoup de jeunes.

“Le Burkina Faso a résolument fait le choix de se remettre sur les rails de l’ideal sankariste”, declared a collectif d’organisations supporting the ideas of the former president.

“Aujourd’hui, en fervent partisans de la libération totale de notre pays des jougs de la Françafrique, de l’imperialisme et du capitalisme mortifère, nous marquons d’une pierre blanche notre refus de la governance par procuration”, ont-elles added , saluting “le leadership éclairé du captaine Traoré”, président de transition depuis un putsch fin septembre.

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“C’est l’une des rares fois depuis Sankara qu’un chef d’État ose s’affirmer et taper du poing sur la table vis-à-vis de l’imperialisme”, confirme de son côté Rachid Olivier, un fonctionnaire interrogé par l’AFP.

– Le débat Wagner –

La question du recourse au sulfureux groupe paramilitaire russe Wagner qui opère déjà dans certains pays Africans anime toutefois les débats, a fortiori après le rapprochement diplomaticique opéré par les authorities de transition avec Moscou ces dernieres semaines.

Après un discret voyage dans la capitale russe début décembre, le Premier ministre Burkinabé Apollinaire Kyélem de Tambela a appelé at the beginning of the month to reinforce the partnership between les two countries.

Dans les manifestations hostile à la présence française de ces dernières semaines, il n’était pas rare de voir des drapeaux russe brandis dans les rues de Ouagadougou.

Pour Monique Yeli Kam, l’une des figures de cette mouvance anti-France, “le fait de faire appel à Wagner est aussi une forme de souveraineté”.

“Les puissances d’antan ont l’habitude de nous infantiliser en disant qu’on ne sait pas faire de choix. Mais quand on est souverain on ne justifie plus ses choix, on les fait en toute liberté, selon nos intérêts et on assume “, pursuit cette ancienne candidate à la présidentielle de 2020.

Mais cet appel à une nouvelle puissance étrangère n’est pas unanimentamente d’eau à Ouagadougou.

“Il faut être prudent par rapport à Wagner. Cela peut nous créer des problèmes sur le plan diplomaticique, avoir beaucoup d’effets négatifs. Le cost financier de Wagner est également important”, prévient Aboubacar Sango, enseignant-chercheur à l’université Thomas Sankara, lors d’un débat sur la radio privée Oméga.

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“Il n’y a pas de Wagner qui tienne! On est jamais mieux servis que par soi-même”, affirme l’étudiant Issaka Ouedraogo.

“Nous devons être prêt à nous tenir debout pour libre le pays de ces hordes de terrorists. On n’a même pas besoin de Wagner ou d’autres forces”, renchérit Désiré Sanou, un fonctionnaire.

Burkina Faso, particularly in its north, has been confronted since 2015 by attacks from groups linked to Al-Qaida and the Islamic State (EI). Elles ont fait des milliers de morts et au moins deux millions de déplaceds.

The organizations hostile to the French presence called again to manifest on Ouagadougou, this time in support of the authorities of transition.

“C’est le chemin que Thomas (Sankara) a tracé que le président Traoré follows. La jeunesse aprécie et nous sommes fiers de cela. Si nous ne reculons pas et le soutenons, ensemble on aura la victoire”, assures Lassane Sawadogo, l ‘un des organizers.