June 1, 2023

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ces élus qui parrainent des prisonniers politiques en Iran

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More than three months after the death of the young Iranian Kurd Mahsa Amini, the numerous demonstrations in Iran have led to thousands of arrests and hundreds of deaths. Une dizaine de condemnations à mort ont été pronounced. La vague de solidarité à l’étranger est importante. C’est aussi le cas en Allemagne où de plus en plus de responsables politiques parrainent des prisonniers politiques.

Avec notre correspondent à Berlin,

Mahan Sadrat, a young Iranian of 23 years, was sentenced to death at the beginning of November. La justice lui reproche d’être « en guerre contre Dieu » et d’avoir participle à une des nombreuses manifestations dans le country ces dernières semaines lors de laquelle il aurait brandi un couteau. Yet, a witness relativized his statements during the trial. Une vidéo montrait que le dossier de l’accusation avait été construit de toutes pièces. Alors que son exécution était imminente, elle a été suspendue la semaine dernière. La Cour suprême iranienne vient d’ordonner que Mahan Sadrat soit rejugé.

Lukas Benner n’a que trois ans de plus que le jeune Iranien. Membre du Parti vert allemand, il est député depuis un an au Bundestag. Sans hésiter, il a décidé, comme une centaine d’autres parlementaires, de parrainer Mahan Sadrat, comme il l’a fait l’an dernier pour un prisonnier politique biélorusse. Jeudi dernier, Lukas Benner publie une photo du jeune Iranien sur son compte Twitter en commentant : « La condamna à mort a été suspendue. C’est un éronme soulagement ».

« Make a gesture pour des personnes qui ont un incroyable courage »

Dans d’autres messages, l’élu denônce le régime iranien. Avec Maryam Blumenthal, la présidente du Parti vert à Hambourg, dont la famille a fui Téhéran lorsqu’elle avait deux ans, Lukas Benner écrit une lettre à l’ambassadeur iranien en Allemagne. Les deux élus protestant contre une procedure « contraire aux principes de l’État de droit », denouncent « un procès mis en scène destiné à faire peur à ceux qui se battent pour leur liberté ». La lettre est restée jusqu’à présent sans réponse.

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« Il ne s’agit pas de me mettre en avant mais de faire un geste pour des personnes qui ont un courage incroyable. C’est le moins que je puisse faire pour qu’ils ne soient pas oubliés », explains Lukas Benner, interrogé par RFI. Le député écologiste d’Aix-la-Chapelle va continuer son action avec d’autres jusqu’à ce que Mahan Sadrat soit au moins libéré. « C’est peut-être un peu utopique, mais dans l’absolu, j’aimerais un jour le rencontrer dans un Iran libre et prendre un thé avec lui », esperre Lukas Benner.

Publier des messages de soutien sur les réseaus sociaux, denouncer les pratiques du régime de Téhéran, interpeller les diplomates iraniens, s’addresser aux différences instances européennes et internationales en charge des droits de l’homme… Tels sont les différences moyens dont dispense ces parrains pour défendre un prisonnier politique, éviter qu’il ne tombe dans l’oubli, contraindre l’Iran le cas être à reagir. Difficile de dire si la campaigne en faveur de Mahan Sadrat led à la décision des authorities de le juger.

Martin Lessenthin, le porte-parole de la section allemande de la Société internationale pour les droits de l’homme (IGFM) is convinced of the usefulness of such sponsorships: « L’opinion publique internationale, les médias peuvent protecter les personnes concerned, contribute au moins à une amélioration de leurs conditions de détention, à l’annulation d’une condamna à death, à une réduction des peines. Pour un pays comme l’Iran, l’Allemagne est un pays important, politiquement et économiquement, qu’il s’agisse des négotiations sur le program nucléaire de Téhéran, des sanctions, des visas en général ou de la possibilité pour des dignitaires du régime qui en ont besoin d’être soignés en Allemagne ».

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Une action relayée par la société civile

L’IGFM proposes depuis douze ans à des responsables politiques allemands de parrainer des prisonniers politiques qui ont besoin d’une aide d’urgence. L’organisation effectue des recherches, difficiles, collectent des faits et les transmite aux élus qui soutiennen cette initiative.

La reaction des médias iraniens après que le député social-démocrate Hakan Demir sponsored les deux frères Farzad et Farhad Tahazadeh, également condamné à mort, confirme que Téhéran ne reste pas insensible à cette campagne de solidarité internationale. Les videos du parlementaire SPD ont atteint plus d’un million de personnes. The Iranian television used the photo of the German deputy in a report denouncing « les mensonges » de l’élu.

« Leur reaction montre que le régime prend ces sponsorships au sérieux et que l’écho qu’ils donnent à ces cas individuels ne lui est pas égalcommente Hakar Demir, interrogé par RFI. C’est aussi une bonne chose qu’on en parle en Allemagne. Les réactions ici are extremely positive and constitute un soutien pour une telle action. Je continuerai ce combat jusqu’à ce qu’une exécution soit exclue et que les deux frères Farzad et Farhad Tahzadeh soient remis en liberté. »

L’action de longue date de l’organisation IGFM pour de tels parrainages de prisonniers politiques est aujourd’hui relayée dans le cas de l’Iran par des initiatives de la société civile, notably de personnes vivant en Allemagne et d’origine iranienne. Mariam Claren se bat tirelessly pour obtenir la libération de sa mère detaine depuis deux ans en Iran. Nahid Taghavi avait quitte son pays avec sa fille, à l’époque un bébé, dans les années pour s’installer en Allemagne, mais rentrait depuis une vingtaine d’années réguillet en Iran. Daniela Sepehri is a well-known activist among opponents of the Iranian regime in Germany.

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Après la conversion de son père au christianisme qui avait conduit à la condamnation à mort de ce dernier, les parents de la jeune femme avaient dû quitter l’Iran à la fin des années 90. Avec Mariam Claren, Daniela Sepehri a établi a list de plus de 200 prisonniers politiques et solicitité de nombreux responsables politiques pour obtenir leur parrainage.