Dans une ruelle marécageuse du quartier de Tallinding, à quinze kilometer du center de Banjul, la capitale Gambienne, les habitants defilent chez Mariama Kuyateh et son mari Alassan pour une oeuvre de charité, comme le veut la coutume quelques semaines après un decés.
Leur fils Musa, qui aurait eu 2 ans en décembre, est décédé il ya un mois. Il est l’un des 69 enfants à avoir succumbé dans le pays en raison d’une insuffisance rénale aiguë au cours des trois derniers mois. Quatre sirops de paracetamol et de promethazine contre la toux et la feèvre, fabriqués par le laboratoire indien Maiden Pharmaceuticalssont mis en cause.
« Everything started on a Sunday, explique Mariama Kuyateh, le regard étein, tandis que son mari receives l’imam local et distribue des noix de kola. Je suis allée à l’hôpital parce que Musa faisait de la fever. » Après un test de dépistage de la malaria négative, son fils se voit prescrire un syrup à base de paracetamol. La semaine qui suit la prise de ce médicament, l’enfant développe rapidement des problèmes de reins, il est incapable d’uriner. En l’espace de cinq jours, il est transferred dans trois hôpitaux différents, son état se dégrade rapidement, et le 1er septembre, il décède.
Réaction tardive des authorities
« Ça me fait tellement mal au cœur »témoigne pour sa part Bailo Keita, un Guinéen de 33 ans arrivé en Gambie il ya plus de ten ans pour chercher du travail et dont la fille, Fatoumatta, est decédée le 23 août. « A la fin, elle ne pouvait même plus manger tellement elle avait mal à la gorge, elle avait du sang qui coulait de son nez et de sa bouche », raconte-t-il, amer et en colère face à la réaction tardive des authorities.
The first case registered by the health authorities dated 16 juillet. Mais ce n’est que le 23 septembre que les autorités sanitaires ordonnent le rappel de tous les sirops de paracétamol ou de prométhazine. « Nous sommes tous victims de la faute médicale des manufacturers, a plaidé, le 8 octobre, devant la presse, le ministre de la santé, le docteur Ahmadou Lamin Samateh. En tant que pays, nous n’avons pas toutes les ressources et le personnel. Nous n’avons pas de laboratoire qui nous permette de tester les médicaments. »
Les premiers résultats d’une enquête criminelle ouverte par la police gambienne montrent que c’est l’entreprise Atlantic Pharmaceuticals, Based à Atlanta et agréée aupres des autorités gambiennes, qui est responsible de la commande d’un stock de 50 000 bouteilles des quatre sirops suspects. « Sur ces 50 000 bouteilles de sirops pour bébé contaminated, 41 462 bouteilles ont été mises en quarantaine ou saisies par [les autorités], et 8 538 bouteilles resten non comptabilisées », Indicé le communiqué de la police.
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