Réélu en 2016 avec 93,7% des suffrages, il semplaill pourtant préparer ces dernières années un dauphin, l’un de ses fils, le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue, surnommé Teodorin, jet-setter invétéré connu pour son train de vie luxueux et condamné en France dans l’affaire des “biens mal acquis”.
(RE)lire : “Biens mal acquis”: le procès de Teodorin Obiang en France
Des opponents qui ne font pas le poids ?
Face à lui, Andrès Esono Ondo, 61 ans, secrétaire général de Convergence pour la Démocratie Sociale (CPDS), seul parti d’opposition qui ne soit pas interdit, se présente pour la première fois en unique représentant d’une opposition muselée. Il a déjà declaré redouter des cases de “fraude” lors de l’élection.
Andrès Esono Ondo fait également l’objet d’accusations récurrentes de la part du régime. En 2019, il est arrété et détenue 13 jours au Tchad alors qu’il se rendait au congrès d’un parti d’opposition tchadien, Malabo l’accusant de fomenter un “Coup d’État en Guinea Equatoriale avec un financement étranger”.
Buenaventura Monsuy Asumu, of the Parti de la coalition sociale démocrate (PCSD), is candidate for the fourth term. Mais l’ancien ministre qui n’a jamais ramassé que des miettes lors des précédents scrutins, est accusé par l’opposition de servir de “faire-valoir” au régime. His micro-movement is one of the traditional allies of the Parti Démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) du chef de l’État, notably in the local elections.
Depuis plusieurs semaines, comme avant chaque scrutin, les forces de l’ordre mènent une impitoyable campagne d’arrests d’opposants au motif récurrent, selon le régime, qu’elles ont déjoué un “conspiracy” de l’opposition qui prévoyait des “attacks”notably contre “des embassades occidentales et les domiciles de ministres”.
“Fraud massive”
Mid-September, l’un des principaux opposants au président Obiang avait subi les foudres de cette répression.
Gabriel Nse Obiang Obono, ex-leader of Ciudadanos por la innovacion – Citoyens pour l’Innovation – (CI), dissous en 2018, avait été violently arrêté avec 150 de ses partisans au siège de son parti à Malabo. L’opération avait causé la mort de cinq personnes, quatre militants et un police d’après les authorities.
This event “a discredited” le processus éléctoral, a declaré à l’AFP Joaquin Elo Ayeto, coordinator de Somos + Sociedad Civilune ONG équato-guinéenne de défense des droits humaans, qui assure que “le parti au pouvoir avait besoin d’une ‘opposition’ pour organiser un simulacre d’élection”.
En filigrane, les nombreuses accusations de “fraud” qui ont entaché les dernières électroniques présidentielles marquées par des scores pléthoriques du président Obiang, réélu en 2009 (95,37%) et en 2016 (93,7%).
(RE)lire : Elections in Guinea Equatoriale : l’opposition denounces frauds and irregularities
“Les électros d’Obiang n’ont jamais été libres ou démocratiques, mais marquées par une fraude électorale massive et systématique”ont écrit dans un communiqué plusieurs membres de l’opposition, dont la plupart sont en exile, dénonçant les “scandals” à chaque résultat.
Ces derniers ont exhorté “tous les citoyens de Guinée équatoriale à ne participier à aucune phase du processus électorale“, malgré l’obligation de voter, en vigueur dans le pays.
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