Guerre Ukraine – Russie : selon Putine, le monde vit la décennie la plus dangereuse depuis la Seconde Guerre mondiale

En début de semaine, l’alliance militaire de l’OTAN a condamné les affirmations infondées de la Russie selon lesquelles l’Ukraine pourrait utiliser une “bomb sale”, c’est-à-dire des explosifs conventionals contenant des matières radioactive.

The secretary general of NATO, Jens Stoltenberg, declared that the members of the alliance “rejettent cette allegation” and that “la Russie ne doit pas s’en servir comme prétext à une escalade”.

Le president Putine s’exprimait lors du forum annuel de Valdai après une série de défaites militaires récentes en Ukraine et une colère croissante de l’opinion publique à l’égard de la mobilisation de quelque 300 000 Russ pour l’effort de guerre.

La evell de son discours à Moscou, il avait supervised des exercices nucléaires de routine impliquant une supposé frappe nucléaire en représailles à une attaque nucléaire massive de l’ennemi.

“Nous n’avons jamais rien dit de manière proactive sur l’utilisation éventuelle d’armes nucléaires par la Russie. Nous n’avons fait que réponder par des allusions aux commentaires formulés par les dirigenes des pays occidentaux”, at-il stressed devant son auditorium.

Le président Poutine pointed the finger at l’ancienne premier britannique Liz Truss pour avoir sugrét, lors d’un événement de campagne en août, qu’elle serait prête à appuyer sur le bouton nucléaire si les circonstantes l’exigeaient. Il a indicé qu’il était surpris que les alliés du Royaume-Uni ne s’y soient pas opposés : “Que devions-nous faire ? Garder le silence ? Faire comme si nous n’avions rien entendu ?”.

Cependant, il a lui-même averti à plusieurs reprises que la Russie utiliserait “tous les moyens disponibles” pour se protecter, dans ce qui a été largely considered comme une menace nucléaire claire.

The American President Joe Biden accused the Russian leader of engaging in “dangerous” rhetoric around the potential use of nuclear weapons.

“Pourquoi parle-t-il de la capacité d’utiliser une arme nucléaire tactique ?” M. Biden asked lors d’une interview avec les médias américains. “S’il n’en a pas l’intention, pourquoi continue-t-il à en parler ?”.

Il a réiteré ses récentes attaques contre l’Occident et ce qu’il a appelé son “jeu dangereux, sanglant et sale” consistant à nier la souveraineté et l’unicité des pays. La “domination sans partage” de l’Occident sur les affaires du monde touche à sa fin, at-il asserted.

“Nous sommes à une frontière historique. La décennie à venir est probabilité la plus dangereuse, la plus imprévisible et en même temps la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.”

L’Occident n’est plus en mesure d’être aux commandes – mais il “essaie désespérément” de le faire. He declared that “futur order mondial est en train de se former sous nos yeux”, et a accusé l’Occident, dirigé par les États-Unis, de tenter de destructire la Russie. Aucune preuve n’a été fournie pour étayer ses affirmations.

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Analyse de Steve Rosenberg

Rédacteur en chef Russie

Ce que nous avons vu et entendu aujourd’hui, c’est le monde selon Vladimir Putine. Un monde dans lequel la Russie est irreprochable et où l’Occident est responsible de tout, de la war en Ukraine à la crisis alimentaire mondiale.

Nous avons vu un chef du Kremlin qui n’a absolument aucun regret pour ce qu’il a fait – ou du moins qui n’est pas prêt à les exprimer publiquement s’ils existent.

Ainsi, Vladimir Putine a depeint pour nous sa réalité parallèle de ce qui se passe. Il a reproach à l’Occident d’avoir “déclenché” la guerre en Ukraine ; il a insistedé sur le fait que le nouvel ordre mondial devrait être fondé sur “le droit et la justice” – ceci de la part d’un président qui, il ya huit mois, a lángé une invasion à grande échelle d’une nation souverainee et indépendante.

He affirmed that Russia had been accused of threatening to use nuclear weapons. Et pourtant, depuis février, le président Putine a laissez entendre à severales reprises, de manière peu subtile, qu’il serait prêt à utiliser toutes les armes de l’arsenal russe dans ce conflit.

Pour moi, le commentaire le plus révélateur concerne peut-être les “pertes” que le president Putine admis avoir subies lors de son “opération militaire spéciale”.

“Je pense toujours aux vies humaines perdues”, at-il declared. Mais c’est tout ce qu’il a dit à ce sujet, avant de passer rapidement aux “énormes avantages” que la Russie avait, selon lui, obtenus, notably “le reinforcement de la souveraineté de la Russie”.

Aucune trace de remorse ou de regret. Aucun signe d’une quelconque volte-face.