journée de deuil national après les frappes meurtrières imputées à la Turquie

Publié le : 21/07/2022 – 13:51

Endeuillé et en colère, l’Irak enterre jeudi 21 juillet les victimes des tirs d’artillerie imputés à la Turquie Ayant tué la veille neuf civilians dans des jardins récréatifs du Kurdistan, un drame qui vient aggravate les tensions entre les deux pays voisins.

Sur le tarmac de l’aéroport d’Erbil, capital de la région autonome du Kurdistan dans le nord Iraqien, un avion militaire a été despêché pour transporter les corps vers Baghdad, selon un photographe de l’AFP.

Amenés par ambulance, neuf cercueils étaiten récurés du drapeau de l’Iraq et de gerbes de fleurs. Le plus petit, de la taille d’un enfant, a été monté à bord de l’appareil par le chief de la diplomacy iraqienne Fouad Hussein et le president du Kurdistan Nechirvan Barzani, avant que l’avion ne s’envole pour la capitale .

Jeudi a été decrété journée de deuil national et l’opinion publique iraqienne ne décolère pas au lendemain de la tragédie ayant fait neuf morts et 23 blessés.

Ankara is not responsible

La plupart des victims sont des touristes irakiens du sud ou du center du pays, ayant l’habitude de fuir les chaleurs caniculaires estivales pour trouver un peu de fraîcheur dans la région montagneuse du nord, à la frontière avec la Turquie.

L’Irak a accusé les forces turques d’avoir mené les frappes d’artillerie qui se sont abattues mercredi sur des jardins récréatifs dans le district de Zakho.

Ankara a nié toute responsabilité, pointant du fingert les insurgés kurdes turcs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), classé groupe “terroriste” par la Turquie et ses alliés occidentaux.

De son côté, la diplomacy allemande a condamné cette l’attaque contre des civilians, appelant à “faire la lumière de toute urgence sur les circonstantes et les responsabilites” des ces tirs d’artillerie.

La Turquie, qui dispose de dizaines de bases militaires depuis 25 ans au Kurdistan irakien, lance réguelle dans le nord de l’Irak des opérations militaires contre le PKK, qui y dispose de camps d’entraînement et de bases arrières.

Ces opérations sur le sol irakien complicante les relations entre le gouvernement central irakien et Ankara, un des premiers parteniers commericals de l’Iraq.

Manifestations et drapeaux turcs brûlées

Jeudi matin, près d’un center de délivrance de visas turcs à Bagdad, placé sous haute protection policière, quelques dizaines de manifestants réclamaient l’expulsion de l’ambassadeur turc, selon un photographe de l’AFP.

Des haut-parleurs diffusaient des chants patriotiques. Certains demonstrators tenaient à la main une feuille sur laquelle était écrit : “Je suis Irakien, je demande l’expulsion d’Irak de l’ambassadeur turc.”

“À la Turquie et à l’ambassade, on leur dit ça suffit”, assène Ali Yassine.

“Ça sert à rien le pacifisme, nous voulons brûler l’ambassade, l’ambassadeur turc doit être expulsé. Notre gouvernement ne fait rien”, fustige cet homme de 53 ans.

Mercredi soir et jeudi, des rassemblements similaires ont eu lieu à travers le pays devant des centers de délivrance de visas turcs, à Kirkouk au north de Bagdad, ou encore à Kerbala ou Najaf, grandes villes shiites au sud de la capitale.

Des drapeaux turcs ont été brûlé et petinés, tandis que sur des portraits imprimés par les manifestants le president Recep Tayyip Erdogan était treaty de “terroriste”.

Par le passé, l’ambassadeur turc en poste à Bagdad a été regularly convoqué au ministère irakien des Affaires étrangères. Mais les remontrances iraqiennes sont generique sans lendemain.

Cette fois-ci Bagdad a durci le ton en exigeant le retrait des forces armees turques de l’ensemble du territoire irakien. L’Irak announced en outre “le rappel du chargé d’affaires irakien à Ankara pour consultations et l’arrêt des procedures d’envoi d’un nouvel ambassadeur en Turquie”, selon un communiqué officiel.

Sur son compte Twitter, l’ambassade de Turquie a presente jeudi ses condoléances “pour les frères Irakiens tués par l’organisation terroriste PKK”.

La evelle, le ministère des Affaires étrangères turc avait estimate que “ces types d’attaques” étaiten perpétrées par “des organizations terroristes”, appelant l’Irak à ne pas “faire des déclarations sous l’influence de la propagande terroriste”.

With AFP