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L’Afrique de l’Ouest est l’une des régions du continent africain très affectes par l’insécurité alimentaire ces dernières années. Le golfe de Guinée specially, à en croire les résultats des dernières études et rapports divers recently publiés.
En référence aux tirées d’une étude du Cadre Harmonisé de la sécurité alimentaire (un tool d’analyse utilised au Sahel et en Afrique de l’Ouest pour l’identification, l’analyse des zones à risque et des populations en sécurité alimentaire et nutritionnelle) publiée en mars 2022, le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest et dans le gulfe de Guinée a doublé dans l’espace de deux ans. Il est passé de 3 millions à plus de 6 millions entre juin-auoût 2020 et juin-auoût 2022.
This report, comme d’autres d’ailleurs, exploite des données en link avec des habitudes, des choix de productions agricoles et des effets des changements climatiques, sans trop se projeter sur la pêche illicitie, non declarée et non réglementée. un sector pourtant tout aussi sensible et tout aussi étoirement lié à la sécurité alimentaire en Afrique.
According to the experts polled by Agence Anadolu, this type of fishing constitutes « one of the aggravating factors » of food insecurity in Africa and particularly in the west and in the countries of the Gulf of Guinea.
– La pêche illicite, une équation à trois inconnues pour la sécurité Alimentaire
Dr Komlan Kadagali, économiste et enseignant chercheur dans les universités du Togo, consulted by Agence Anadolu, details three different ways in which illegal, unreported and non-regulated fishing constitutes “un problem” to take into account when dealing with la sécurité alimentaire dans la sous-région ouest africaine.
Premièrement, soutient-il, « la pêche illicite compromet la gestion des réserves de poissons en perturbant les processus regulatives ». Deuxièmement, pursuit-il, elle sape les initiatives de l’économie bleue à travers l’Afrique, coûtant ainsi aux États des milliards de revenus de revenus perdus.
« According to the Commission Sous Régionale des Pêches (CSRP), illegal fishing has cost 170 billion francs CFA to seven countries in West Africa (Senegal, Mauritania, Guinée-Bissau, Guinée, Sierra-Léone, Gambia, Cap -Vert) » rappelle-il en passant.
C’est le dernier aspect de son analysis qui est beaucoup plus diremente centré sur la problematique de la sécurité alimentaire. « La pêche illicite represents une menace pour le nouvellement des ressources halieutiques et pour les moyens de subsistence de ceux qui en dépendent. Because the fishing sector plays an important role in the life of the population and represents a major economic challenge for the countries of the coast, affirms the Togolese university.
Il explique par exemple que « dans les ménages de pêcheurs, la majeure partie du poisson consommé tout au long de l’année provient du pêcheur lui-même ». celui-ci consecrate une partie de ses poissons à l’alimentation du ménage et ne fait recourses à l’achat sur le marché qu’en période de grande pénurie de poisson ».
« Ainsi donc, la pêche illicite entraine une rarity de poisson pour les petits pêcheurs qui vivent essentially de cette activité. Ils ne peuvent plus pêcher à la côte et sont obligés d’aller loin, dans les eaux territoriales pour trouver du poisson. Parfois même en courant le risque de pêcher tout près des navires en rade qui les confondent aux pirates », soutient-il.
– Une surpêche et une exploitation non durable
L’expert international aupres de plusieurs organismes internationaux, Sedzro Kossi Maxoe, joint par l’Agence Anadolu, thinks for his part that illegal fishing, undeclared and unregulated, contributes «profoundly» to «surexploitation voire even the decline of resources» Halieutiques de la région ouest africaine et dans le Gulfe de Guinée ».
Une surexploitation qui d’après lui, « potrait poser de sérieux problèmes de sécurité alimentaire chez les populations et surtout au sein des communities qui directement de l’emploi, des revenues et de la nutrition only de l’pêche de capture et de ses activités connexions ». Ces populations, sont estimatees en 2000 par l’Association Ouest Africaine pour le Développement de la Pêche Artisanale (ADEPA), à environ 912 000 pêcheurs.
Et pour cause, détaille-t-il, la pêche de capture et ses activités connexions provide des moyens de subsistence à sixante millions de personnes, dont 90 % vivent dans des pays en développement dont ceux du Gulfe de Guinée.
Pour rappel, selon le rapport d’une étude du CPCO (Comité des Pêches du Center Ouest), datant de 2018, la population de la zone CEDEAO est de 237 765 553 inhabitants (dont le Nigeria avec ses 170 123 740 inhabitants), et la production halieutique globale de toute la zone est de 879 713 tonnes en 2016.
Cette production, soutient Sedzro Kossi Maxoe, « parait très faible par rapport aux capaciés de production biologique des stocks des resources halieutiques de la région ».
« C’est la proof que les stocks sont surexploités. As a result, we are witnessing a decline in captures of poissons. Donc la surexploitation des stocks halieutiques est en partie consécutive à la pêche illicite bien visible dans la région » martèle cet expert.
– Les governants inquiets
La situation de la sécurité alimentaire inquiète, de ce fait, les governants ouest africains surtout quant à la disponibilité des ressources pour les générations futures. Le gouvernement togolais ne le cache pas.
« Nous sommes inquiet par rapports à toutes ces questions de sécurité alimentaire linked à la pêche illicitite. Nous sommes surtout inquiet par rapport au nouvellement des ressources halieutiques dans le Gulfe de Guinée et dans tous les océans par ricochet. Parce que si les pêches illicites et non réglementées continuent, bientôt on ne trouvera plus de poissons à manger.
Mais surtout, on en aura pas préservé pour les générations à venir » a confié à l’Agence Anadolu Edem Tengué, ministre Togolais de l’Economie maritime, de la Pêche et de la Protection côtière
L’officiel Togolais vient d’ailleurs de boucler une série sensitization des acteurs maritimes, made on several days around the problem of illegal, irregular and non-regulated fishing in West Africa and in the Gulf of Guinea and their consequences on la sécurité alimentaire. C’était à l’occasion des journées des 05 et 08 June 2022, respectively, Journée mondiale de l’environnement et Journée mondiale de l’océan.
– Asseoir une exploitation durable des ressources halieutiques
The solution, suggests Sédzro Kossi Maxoe, pour faire face aux consequences de la pêche illicite, irregular et non réglementée, « c’est d’assoir necessairement un système d’exploitation durable des ressources halieutiques avec des données sur l’effort de pêche, le volume des captures et des débarquements par type d’espèces de poissons, par type d’engin de pêche, par zone de pêche et par unité de temps ».
Auquel cas ajoute-il, ce type de pêche continuera d’entraver les efforts de tous les États ou toutes regionales et internationales dans la gestion de la pêche ou dans la conservation des stocks de poissons.
« Pour faire face à ce fleau, l’important serait de mener des actions de suivi, contrôle et de surveillance de pêche concertées, coherentes et rigoureusement planinées, au niveau sous régional, régional et international. Ceci dans un esprit de solidarité sincère avec une véritable volonté politique engagée. Car le poisson par le fait qu’il migre d’une eau à une autre, est un patrimoine à la both national et mondial », a conclu Sedzro Kossi Maxoe.
De son côté, l’enseignant chercheur des université publiques du Togo Kadagali Komlan, pense que si le phenomenon perdure, c’est parce que “le cadre règlementaire de la pêche est moins constraint” dans les countries de la sub-région et du Gulf de Guinea.
Ce qui, croit-il dur comme fer, se trouve « combiné avec la corruption des différences autorités compétentes qui annihile tous les efforts de lutte contre la pêche illicite ».
En tout cas, reassure the Togolese minister of the maritime economy, les Etats se rendent compte maintenant que toute action en haute mer impacte negativament l’ensemble des habitants de la terre.
“Les Nations unies sont en pleine discussion actuellement sur l’élaboration d’un juridique contraignant pour que nowreis en haute mer, les activités humaines soient réglementées”, assured-t-il.
Comment sont delivered les permis de pêche ; les licenses de pêche et les pavillons, s’intergore de toutes les façons l’économiste togolais, tout en saluant au passage « les opérations conjointes de surveillance des pêches à l’instar de celles qu organisent très souvent la marine togolaise et béninoise dans les eaux sous leur jurisdiction respectively ».
Kadagali Komlan calls for the improvement of surveillance tools « with drones and regular marine patrols ». What will enable d’après lui, « de créer une synergie d’action entre les Etats et lutter efficacious contre la pêche illicite ».
« Il est difficile de connaître tous les trafics qui se font dans les eaux territoriales en Afrique. Il faudrait aussi instaurer des zones pêche interdites à la pêche industrielle pour permettre aux petits pêcheurs de vivre de leurs activités et non de prendre la route de la méditerranée » at-il concluded.
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