AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa
The Rwandan government denounced « false allegations » contained in a report « non publié et non validé » du groupe d’experts des Nations unies qui a accusse le Rwanda d’avoir, directement et indirectement, mené des offensives dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
« Le Rwanda ne peut pas commenter un report non publié et non validé. Le Conseil de sécurité des Nations unies a reçu un report du groupe d’experts des Nations en juin 2022, qui ne contenait aucune de ces fausses allégations, et un report à mi-parcours est attendu dans Décembre », a declaré Yolande Makolo, porte – parole du gouvernement rwandais.
Les experts ont declarée dans leur rapport disposer de preuves résistances attestant que l’armée rwandaise (RDF) a « lancé des interventions militaires contre des groupes armées congolais et des positions des Forces armées congolais », depuis novembre 2021 et jusqu’en juin 2022.
Les experts indicate that Kigali has also « provided reinforcements of troupes au M23 pour des opérations specifiques, en particulier lorsque celles-ci visaient à s’emparer de villes et de zones stratégiques ».
La porte-parole de Kigali affirme que ce rapport ne « peut être qu’une tactique pour détourner l’attention des vrais problèmes ».
“Tant que le problème des FDLR, qui opèrent en étroite collaboration avec l’armée de la RDC, n’est pas pris au sérieux et résolu, la sécurité dans la région des Grands Lacs ne peut être atteinte”, added-elle.
Elle a affirmed dans on communique que « cela se passe aux yeux de la MONUSCO qui est présente en RDC depuis plus de de 20 ans ».
« La présence du M23 et ses origines sont connue comme un problème de la RDC, qu’ils cherchent à faire peser sur les autres pays », ajoute – t- elle, indicating that « le fait que les rebelles qui sillonnent la région soient en conflit avec leur gouvernement, ne relève pas de la responsabilité du Rwanda ».
L’organisation internationale, Médecins sans frontières (MSF), a declaré, jeudi, que plus de 190 000 personnes ont dû fuir leur domicile depuis fin mars 2022 dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu, après la résurgence du groupe armé M23 et les affrontements intermittents avec l’armée congolaise.
La rébellion défaite militairement en 2013 a repris les armes, accusant Kinshasa de n’avoir pas respecté les accords de paix.
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