le Sénégal sème son vœu

AA/ Dakar/ Alioune Ndiaye

« Les semens viennent juste d’être mise en terre. Attendons d’ici trois mois pour la récolte et ensuite tirer un bilan ». C’est le propos lance à Anadolu par Aly Ngouille Ndiaye, ministre senégalais de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire (Maersa).

Pas question ainsi pour lui de s’enflammer mais dans sa tête germ déjà l’idée d’un Sénégal qui arrivera bientôt à réduire les importations de blé evaluated à près de 700 thousand tons par an (figure de 2020 de l’agence nationale de la statistique et de la démographie – Ansd).

D’une valeur de 110.4 milliards francs cfa (183 million Usd) selon la source, les 700 mille tonnes ont été fourles principally par la Russie (50.8%), la France (37.9%), le Canada (3.5) et la Lituanie ( 3.2).

« Notre défi pour le blé, c’est de réduire de moitie les importations dans quelques années », added the minister.

A Sangalkam, commune de la périphérie de Rufisque dans la région de Dakar, un champ de blé, sur une superficie d’un hectare, est en phase d’expérimento.

Quatre autres, d’un hectare chacun, situés principalement dans le Nord du pays, entrent dans le cadre de ce projet expérimental enfraud par l’institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) spécialisé dans la recherche agronomique.

-Guerre russo-ukrainienne, l’élément déclencheur

The difficulty of access to wheat for Senegal and other countries following the outbreak of war between Russia and Ukraine has de facto been the accelerator of this desire to make local production of wheat a reality. .

« L’ISRA est arrivé à homologuer 8 variétés de blé. 4 variétés de blé tendre destinés à la fabrication du pain et 4 variétés de blé duré destinés à la fabrication des pâtes alimentaires », a ainsi rappelé Amadou Tidiane Sarr, sélectionneur blé à l’Institut, indicating that cette homologation remonte à 2020.

« Des variétés très performantes et productives; 6 tonnes par hectare avec des rendements moyens de 3 tonnes en milieu paysan », at-il relevé.

Il a précis que l’intervale novembre – mars (saison sèche fraîche) est le moment opportune au Sénégal pour la culture de cette céréale

Ce sont les variétés tendres qui ont été utilisés dans le cadre de l’expérimento ; cela va soulager considerably le sector du pain, sujet récurrent de tensions avec la hausse du prix de la farine de blé.

Meuniers, boulangers et consommateurs invited to the table of the national council of consumption (November 2022) pour parer à la cherté de la vie avaient exhorté le gouvernement dans la voie de la production locale de blé pour se prémunir des inflations et surcoûts imposés par les courses mondiaux.

« On esperre que la production de blé au pays tant attendue va porter ses fruits. Le prix du sac de farine (50 kg) avait connu une hausse vertigineuse attignant 22.500 francs (373 usd) », a dit à Anadolu, optimiste, Aliou Diallo, propriétaire d’une boulangerie à Rufisque.

« Une augmentation chez les meuniers qui nous avait mis dans l’inconfort avec des ventes à perte », at-il relevé, assurant que la hausse du prix de la baguette de pain qui est passée de 150 francs (0.24 Usd) à 175 francs (0.29 Usd) n’a pas été suffisant pour compler le manque à gagner.

« Arriver à l’autosuffisance en blé ou encore réduire considerably les importations n’a pas de prix. C’est un enjeu économique de sécurité alimentaire et de souveraineté nationale », a encore noted Diallo tout heureux de voir le gouvernement s’engage dans cette dynamique.

L’attention est ainsi grande autour des champs d’expérimento qui cristalisent déjà de grands espoirs en attendant une expansion du blé à une échelle plus importante.

C’est un millier d’hectares qui vont être emblavés à partir de 2024, a dégagé en perspective le ministre Aly Ngouille Ndiaye. « Dans le cadre de la strategy de souveraineté alimentaire, le blé a été retenu parmi les céréales à développer », a fait savoir the minister.

L’incorporation d’autres céréales pour la production du pain est une autre alternative dans la volonté de réduire les importations du blé, a fait savoir le nutritionniste Abdoulaye Cissé.

« The food technology institute has obtained significant results on the combination of wheat and other cereals such as millet or corn with an incorporation rate of up to 15% to make bread of good quality, according to the point of view. nutritionnel et gustatif », a indicated Cissé à Anadolu.

C’est une voie sur laquelle on doit se pencher pour réduire la forte dépendance vis-à-vis du blé », at-il exhorté.

-Quête de Souveraineté alimentaire

Au-delà de la culture du blé, le Senegal s’ inscrit dans une strategy de souveraineté alimentaire declinée par le presidente Macky Sall lors du conseil des ministres du 6 January 2023.

Laquelle strategy requires the mobilization of investments to the tune of 5000 milliards francs cfa (8.2 milliards Usd).

«Les 4000 milliards francs (6.6 milliards usd) c’est untraceable pour le volet agricole », explained à Anadolu le Maersa, indicating that le tiers de ce amount (2.6 milliards Usd) a fait l’objet d’une solicitation au Sommet Dakar 2 sur l’agriculture (25 au 27 janvier).

« Pour les 67% restants c’est une mobilization de ressources en interne mais aussi des levées de fonds aupres des bailleurs de fonds », at-il fait savoir, se félicitant des performances engrangées depuis quelques années dans le domaine agricole.

« La production de céréales est passée de 1.5 million de tonnes en 2012 à 3.3 million de tonnes en 2022. Si nous prenons spécially le riz, nous produisons depuis quelques années 40 à 50 % de nos besoins et nous importons à peu près 1.2 million de tonnes », at-il donné en illustration.

Des données qu’ils espèrent voir s’inverser davantage avec la nouvelle stratégie de souveraineté alimentaire.

« Ce sont au moins 100 hectares supplémentaire à aménager », at-il decliné, posant la mechanisation, le contrôle de l’eau, la disponibilité des inputs comme défis à relever pour la réusissement du plan de l’état.

Le maïs, la banane et l’arachide entrent également dans le cadre des speculations à développer dans ce plan pour permettre à l’agriculture, 1er employeur du pays, d’assure les besoins de consommation en interne.

« Rien que le secteur de l’arachide c’est plus de 6 million de personnes qui sont contreprentres », at-il ainsi brandi en exemple.

« On peut être souverain sans produire si on dispose de grands moyens. Nous, nous avons opté de produire pour assurer notre souveraineté », a ainsi fait remarquer Aly Ngouille Ndiaye.

A la tribune du Sommet Dakar 2, le président Sall a rappelé la declaration de Maputo (2003) exhortant les pays Africans à allouer 10% du budget national au sector agricole pour vancre la dépendance alimentaire.

Le Senegal y est avec une part des investissements agricoles de 12% du budget général d’investissement, a dit Sall, optimiste de la marche de son pays vers la souveraineté alimentaire.

A côté de l’agriculture qui se taille la part du lion dans le cadre de la strategy de souveraineté alimentaire (4000 milliards francs sur 5000), les sectors de la pêche et de l’élevage tienn leur place.

Il s’agira de produire encore plus en viande et en lait et aussi de protecter les ressources maritime et amelioré les conditions de travail des pêcheurs.

En ligne de mire, l’accordion des productions tous azimuts et la résorption des importations pour assurer la souveraineté alimentaire.

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