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Détenus depuis le mois de juillet par les authorities Maliennes après avoir interpellés à l’aéroport de Bamako, les 46 militaires ivoiriens accusses par le pouvoir Malien d’être “des mercenaires” ont été condamné à 20 ans de prison, vendredi, pour “attentat et complot contre le gouvernement” et “atteinte à la sûreté extérieure de l’État”.
Les 46 militaires ivoiriens suspicionnés d’être des “mercenaires” et détenues au Mali depuis juillet, ont été condamnés vendredi 30 décembre à vingt ans de réclusion criminelle avant l’expiration de l’ultimatum fixe au 1er janvier par les chefs d’État ouest-africains à la junte malienne pour les libération.
Ils ont été declarés coupables d’attentat et plot contre le gouvernement”, “atteinte à la sûreté extérieure de l’État”, “détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre (…) ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur”, selon le prosecutor général Ladji Sara cité dans un communiqué.
Le 10 juillet, 49 soldats ivoiriens avaient été arrêtés au Mali, puis inculpés mi-août de “tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat” et formallement écroues. Trois femmes ivoiriennes appartant à ce groupe de militaires ont ensuite été liberées à la mid-September à la suite de méditions.
Bamako accuses ces soldiers ivoiriens d’avoir voyagegé sous de fausses identités et avec des arms sans que les authorities n’aient été informés.
La junte malienne a érigé cette affaire en manifestation de la souveraineté dont elle dit avoir fait un principe cardinal vis-à-vis de la France, poussée vers la sortie, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) et al Even the stabilization mission of the UN (Minusma).
Abidjan assures que ces soldiers etaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et exige leur libération.
Les trois femmes soldiers released mid-September ont quant à elles été condemned vendredi à la peine de mort par contumace à la suite du procès qui s est tenu à huis clos judi et vendredi devant la Cour d’Appel de Bamako, pour les mêmes motifs que les 46 autres militaires encore incarcerés.
Un accord entre Mali et Côte d’Ivoire
Début décembre à Abuja, les dirientes ouest-africains réunis en sommet sans le Mali, avaient exigit que les soldiers soient libérés avant le 1er janvier, sous peine de nouvelles sanctions.
Le 22 décembre, une visite à Bamako d’une délegation officielle ivoirienne s’est déroulée dans un esprit “fraternel”. Elle s’est concluded par la signature d’un mémorandum, le ministre ivoirien de la Défense stressingant que l’affaire était “en voie de résolution”.
Le contenu des discussions concernant les militaires ivoiriens n’avait pas été rendu public, mais le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a parlé devant la presse d’un “incident malheureux”, tandis que le ministre ivoirien de la Défense a évoqué un ” malentendu”. Des termes bien éloigné de ceux de “prise d’otage” et “mercenaires” employés par les deux parties depuis plusieurs mois.
L’accord trouvé entre le Mali et la Côte d’Ivoire la semaine dernière laisse ouverte la possibilité d’une grâce présidentielle du chief de la junta Malienne, Assimi Goïta, qui doit s’exprimer Saturday à l’occasion de ses voeux à la Nation.
Interrogée par l’AFP, a source close to the Ivoirienne presidency a indicated vendredi soir qu’elle ne souhaitait pas reagir.
Des dysfunctionnements
Dans ce dossier, l’ONU avait reconnu des “dysfonctionnements” dans une note adressée au gouvernement malien et admis que “certaines mesures n’ont pas été suivies”.
La présidentité ivoirienne avait elle aussi reconnu en septembre “des manquements et des incompréhensions”, propos volontiers considérables du côté malien comme les excuses qu’il réclamait.
Mais les rapports s’était à nouveau tendus une semaine plus tard quand la junte a ouvertement lié la libération des 46 soldiers restant à l’extradition de personnalités maliennes vivant en Côte d’Ivoire. “Une prise d’otages qui ne restera pas sans consequence”, s’était alors insurgée la presidence ivoirienne.
With AFP
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