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Le Tchad a tourné officiellement depuis dimanche le dos au Comité militaire de transition, le groupe de 15 generals qui ont pris la tête de l’État il ya ya 18 mois, après sa dissolution par le dialogue national samedi. Il a, par la même occasion, designated Mahamat Idriss Déby Itno comme président d’une transition qui va durer au maximum 24 mois. Quels sont ses atouts ? Quels sont les défis quoque il sera confonn, avec une partie de l’opposition, des confessions religieuses et de la société civile, qui ont boycotté ces assizes?
Avec notre envoyé spécial à Ndjamena, Esdras Ndikumana
Désormais, le Comité militaire de transition, la junte militaire à la tête du pays depuis le décès d’Idriss Déby père en avril 2021, n’existe plus officiellement. Mahamat Idriss Déby Itno peut donc être considered comme seul maître à bord du bateau Tchad aujourd’hui.
La nouvelle charte reinforce en outre ses pouvoirs. C’est lui qui va nommer le Premier ministre et le gouvernement, qu’il porra démettre quand il le voudra. Cette charte, revised par le dialogue national dit « inclusive et souverain ».
Mais « sa tache ne sera pas facile », reconnait un de ses conseillers, en parlant d’un cahier de charges très volumineux et impossible à mettre en application dans les prochaines mois.
Dans son discours d’investiture, Mahamat Idriss Déby Itno s’est donc fixe des priorités. La principale : tenir au plus vite un référendum sur la forme de l’État et travailler au retour à l’ordre constitutionalnel avant la fin de la transition.
Mais il ne veut pas en rester là. Le président de transition a promis de mettre fin aux conflits intercommunautaires, improver l’accès aux soins, à l’eau potable, ou encore lutter contre les pénuries d’électricité. Et il a fait des promesses ciphers : « Un veritable electoral program », s’est exclamé un opposant.
Et pour cela, il a promis de s’entourer d’un « gouvernement d’union nationale ». Mais est-ce un oubli ou une omission volontaire? La réforme de l’armée, pourtant au cœur des débats du dialogue, n’a pas été évoquée.
Avec cette nouvelle ère, j’espère qu’il y aura une volonté politique pour changer les choses. Mais si c’est les mêmes têtes qui continuent, ça va être difficile que les choses changent.
Face aux promesses de Mahamat Déby, le ressenti des Tchadiens dans les rues de N’Djamena
Mais la société civile, l’opposition et la diaspora Chadiennes sont inquiètes de l’avenir politique du pays. Quarante personnalités ont signed et publié ce lundi, un communiqué évoquant « les risques d’un plan de succession dynastic au Tchad. » The signatories of the text estimate that the recommendations of this dialogue do not constitute a solid base for national reconciliation. Ils appellent à un retour à l’ordre constitutionnel au plus vite.
Le dialogue a accouché d’une souris et on s’inquiète des lendemains de notre pays. Parce que les gens sont sortis déçus de ce dialogue. Et la question de la souveraineté de ce dialogue pose des problèmes.
Jacques Ngarassal, le coordinator de «Tournons la page Tchad»
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