June 1, 2023

The Political Chronicle

Complete US News World

les rescapés de Kishishe accuse les M23 d’avoir ciblé les hommes civilians [2/4]

Publié le :

Alors que les chiffres sur les événements meurtriers à Kishishe de fin novembre continuent de faire débat, les témoins et rescapés racontent que les rebelles du M23 semblaient vouloir abattre tous les hommes de cette zone dans l’est de la République démocratique du Congo. Le groupe armé est accusé de meurtres, de pillages et de viols par le gouvernement congolais et l’ONU, tuant 131 personnes selon la Monusco, 272 selon le gouvernement, huit selon le M23. Deuxième volet de notre enquête.

Avec notre envoyée spéciale à Goma, Coralie Pierret

C’est discrètement à l’abri dans un bureau en bord de route que Eli (tous les prénoms de témoins ont été modifiés)raconte comment il s’est caché pendant plusieurs jours pour échaper au M23. Cet homme d’une trentaine d’années a eu peur qu’on le confonde avec un combattant armé. Car un peu avant leur arrivey à Kishishe, les rebelles du M23 ont en effet affronté des milices d’autodéfenses locales, dont les Nyatura ou Maimai, ainsi les FDLR, groupe armé d’origine rwandaise installed dans la zone : « J’ai connotate que le M23 recherchait surtout les jeunes hommes après ces affrontements. Ils consideraient que tous les jeunes hommes étaiten soit des Maimai, des Nyatura ou des FDLR. C’est ce qui m’a fait peur, alors je me suis caché. »

Eli a finalement fui la evelle du drama de Kishishe. Unlike Richard, un autre rescapé, qui lui a assisted aux évènements du 29 novembre. Par vengeance ou représailles, des éléments qu’il décrit comme appartentant au M23 s’en sont pris à des civilians, assure-t-il :

See also  la CONFEJES pense à l'après-carrière des athlètes

« Ils ne sont pas arrivés jusqu’à la maison dans laquelle je me cachais. Mais ils défonçaient les portes des maisons pour voir si quelqu’un se cachait dedans. Ils étaiten à la recherche des hommes et les purchasaient. Quand je suis sortie de ma cachette, j’ai vu des amis qui avaient été achevés. Par exemple, l’infirmier du center de santé, on l’avait abattu par balle, trois coups. »

Le nombre exact de decès parmi les combattants ou parmi les civilians n’est pas encore connu. Aucun enquêteur indépendant n’a pu se rendre sur place.

À lire aussi : En RDC, retour sur les quelques jours qui ont précédé le drama de Kishishe [2/4]