Publié le :
Le barreau de Centrafrique sort à son tour du silence et dônèce la mise à la retreat de Danièle Darlan, ex-présidente de la Cour constitutionalnelle, et du judge Trinité Bango Sangafi. Tous deux ont été démis de leurs fonctions par décret présidentiel, le 31 octobre dernier.
Dans un communiqué, le Barreau juge la décision prise le 31 octobre dernier par décret présidentiel « illegale et anticonstitutionnelle ». Me Emile Bizon, bâtonnier de l’ordre des avocats de Centrafrique, est le signataire de ce document. Pour lui, l’éviction de Danièle Darlan et de Trinité Bango Sangafio « procède de la volonté du pouvoir exécutif d’assujettir le pouvoir judiciaire ».
« Très clairement, nous pensons que ce relèvement de Mme Darlan et de M. Sangafio relève du fait que le pouvoir exécutif n’était pas du tout content des décisions que la Cour constitutionalnelle a rendues au mois de septembre et qui sont contraires à la volonté du pouvoir exécutif », assène-t-il au micro de Clementine Pawlotsky, du service Afrique de RFI.
According to him, « le pouvoir exécutif voudrait avoir une Cour constitutionnelle qui satisfasse ses volontés ». Et face à cette decision du président Touadéra, le bâtonnier appelle les acteurs de la vie politique en République centrafricaine, « qu’il s’agisse du pouvoir exécutif, des partis politiques et de la société civile », à tout mettre en œuvre pour qu’il y ait « un climat de paix sociale et que l’on revienne à la legalété institutionalelle et à la legalété constitutionnelle ».
► To listen also: Centrafrique: en exclusivité sur RFI, Danièle Darlan annonce qu’elle tourne la page
More Stories
les funérailles très politiques de Tire Nichols contre les violences policières
la CONFEJES pense à l’après-carrière des athlètes
Au Sahel, le fléau des médicaments dangereux pour la santé – DW – 01/02/2023