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In Gabon, l’opposant Guy Nzouba Ndama a été remis mardi soir en liberté provisoire, mais le president du parti Les Démocrates est accusé d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitals, intelligence avec une puissance étrangère et tentative de corruption. Il avait été arrêté après son retour du Congo-Brazzaville avec plus d’un milliard de francs CFA dans ses valises. L’affaire agite la sphere politique et l’opposition est montée au créneau.
Plusieurs grands partis d’opposition ont fait front derrière Guy Nzouba-Ndama. L’Union nationale denônce une violation de ses droits fundamentalés et parle d’une « instrumentalisation de la justice “contre un” concurrent electoral ». Le RPM constate lui une « dérive autocratique du pouvoir » et une « interpellation-spectacle » qui tranche avec les « Enormes fonds illegal expatriés » par les affités du régime.
Mais la charge la plus virulente est come du parti de Guy Nzouba-Ndama lui-même. Les Démocrates exigent sa « libération immediate et sans condition ». Et en cas de « surdité du pouvoir, à la manœuvre », le mouvement évoque « d’eventuals troubles ».
Guy Nzouba-Ndama est pour sa part assigned à résidence et devait remettre son passport à la justice. Il prépare aussi sa défense. Ses avocats évoquent plusieurs pistes, notably demander au juge d’instruction qu’il pose des actes. Des interrogatoires, des commissions rogatoires ou encore une audition de Guy Nzouba-Ndama… Ce sont des stratégies possibles.
Argent personnel ou financement de l’étranger?
Sur le fond de l’affaire, son camp affirme qu’il transportait son argent, gagné durant ses années passées aux plus hautes fonctions de l’État. Mais plusieurs sources s’interrogent sur un éventuel financement de l’opposition gabonaise par le Congo-Brazzaville, d’où revenait Guy Nzouba-Ndama.
Le Congo did not react. Une source à Brazzaville parle d’une « Instrumentalisation politique probably pour impêcher l’opposant de se présenter à la présidentielle ». Mais un observateur ajoute que les Congolais surveillent les accusations d’entente avec une puissance étrangère. « Ils attendant de voir si le Gabon persists dans cette voie, et si ce problème interne débouche sur une crise diplomaticique. » À Libreville, le pouvoir, lui, reste silencieux.
►À lire aussi : Affaire Nzouba-Ndama : des organizations de la société civile congolaise exigent une enquête
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