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Au Burkina Faso, une mission d’information de la Cédéao s’est rendue ce mardi 4 octobre à Ouagadougou. Elle s’est entretenue avec les chefs coutumiers et religieux, qui ont assurer la médiation afin d’evitar un affrontement entre les militaires. L’autre rencontre s’est tenue avec le captaine Ibrahim Traoré sur la suite du processus de transition pour un retour à l’ordre constitutionalnel normal.
Avec notre correspondent à Ouagadougou, Yaya Boudani
Suite aux appels à manifester et aux barricades erected par les demonstantes remontés contre la Cédéao, les différences meetings se sont tenues à l’aeroport international de Ouagadougou.
Les risques d’affrontements au sein de l’armée étaiten très aigus. Si ces affrontements avaient eu lieu, « l’armée se serait divisiee […]l’insécurité se serait aggravée, le chaos se serait installat ». C’est l’analyse de l’ex-président nigérien Issoufou pour saluer la méditation des chefs traditionnels et religieux suite au coup d’État survenu en fin de semaine dernière. Ils ont joué « un rôle important et décisif pour une sortie de crisis », at-il reconnu.
According to Mahamadou Issoufou, le captaine Ibrahim Traoré a confirmed the pursuit of the mise en œuvre de l’accord de juillet 2022. Entre autres éléments de cet accord, « les missions de la transition qui porte sur la reconquête du territoire hors du contrôle de l’État, la résorption de la crisis humanitarian et le retour à l’ordre démocratique ».
Mahamadou Issoufou said he was totally satisfied with this interview with the new man fort of Burkina Faso. « Nous repartons confiants et je peux vous assurer que la Cédéao va continuer à accompanyer le peuple burkinabè dans cette épreuve très difficile qu’il traverse », a conclu le facilitator de la Cédéao.
► À lire aussi : Capitaine Ibrahim Traoré: «Les assizes vont dessigner un président de la transition» in Burkina Faso
■ De rares réactions politiques et citoyennes
Trois jours après le coup d’État et la prise du pouvoir par le captaine Ibrahim Traoré, la classe politique se fait discrète et attend les premières annonces de la junta au pouvoir, notably sur la pursuit de la transition. Les rares acteurs qui acceptent de s’exprimer s’accorde sur un point : au fil du temps, l’armée burkinabè a perdu sa cohésion, sa force.
Pour Ablassé Ouédraogo, president of the party Le Faso autrement, les forces de défense ont l’obligation de s’entendre, de retrouver une unité pour protéger le pays.
Nous lançons un appel au captaine Ibrahim Traoré : si l’armée retrouve son unité d’anatnt et accepte de se mettre sous la direction des politiques, le Burkina Faso reviendra sur la voie de la paix, de la stabilité et du développement. Il faut restaurer la confiance […]
Pour Achille Tapsoba, ancien ministre durant l’ère Blaise Compaoré, si l’armée ne retrouve pas son unité, le pays va devant de graves dangers.
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