(Agence Ecofin) – La dynamique de financement des start-up actives en Afrique a été ralentie au terme du troisième trimestre 2022. Pour la première fois depuis 4 trimesters, le threshold du milliard $ n’a pas été atteint. Les analysts invitent à plus de pertinence dans l’appreciation des projets
According to the platform Africa the Big Dealle financement de start-up africaines par capital-risque avec plus de 100 000 $ levés ont atteint 850 millions $ sur la période des trois mois s’achevant le 30 septembre 2022. C’est la première fois que le seuil de 1 milliard $ n’est pas atteint depuis quatre trimesters, peut-on constater avec les analysts de la platforme.
L’année 2022 a pourtant bien débuté, avec des mobilisations en records et en hausse au cours des months de février (638 million $; +258% comparé à la même période en 2021) et mars (738 million $; +117% en glissement annuel). Certes les mois de juillet sont souvent des périodes calmes pour les levées de fonds, mais pour les start-ups Africanes, on aisté à une baisse de 20% des ressources mobilisées en juillet 2021 et 2022, et un repli de 67% aux months d’auût de la même period.
Des données collectées par l’Agence Ecofin et disponibles sur sa plateforme professionnel sugentent que seulement 391 millions $ sur les transactions à plus de 100 000 $ ont été levées au cours du mois de September 2022. C’est une counter-performance de 53% en comparaison aux 823 million $ recensés sur la même période en 2021.
Il est encore tôt pour definir les raisons de cette baisse des investissements sur les start-up africaines. Des analyzes de firmes spécialisées comme Endeavour indiquent cependant qu’elles sont porteuses de niches de croissance, notamente toutes celles qui sont dans la digitalisation des services de paiement. On remarque aussi que le continent ne parvient pas à renouveler complètement sa base d’investisseurs. Des acteurs comme Launch Africa ou Y Combinator continuent de dominate l’espace.
Dans un blog published on his site internet en juin 2022, l’Association africaine de capital-risque et de private equity (AVCA) invitait les investisseurs à ne pas se laisser influencer par les tendances baissières du marché mondial de l’investissement sur les start-up. Elle rappelait qu’au contraire des marchés boursiers, les start-up d’Afrique permettent encore d’investir sur du concret et des projets qui combinent impacts et rendements.
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