May 30, 2023

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opposition et experts de l’ONU denounce “arbitrary detentions”

One of the main opposition parties to President Paul Biya, who has led Cameroun for the past 40 years, has demanded the release of dozens of cadres and militants in a communiqué, citing experts from the UN who have “arbitrated” their detention. depuis 3 ou 4 ans.

Trente-neuf d’entre eux devaient être rejugés en appel jeudi mais la Cour a réchite 30 requêtes et ajourné pour la troisième fois l’audience au 15 décembre pour les autres.

M. Biya was réélu en 2018 lors d’un scrutin contesté, notably par son rival Maurice Kamto, president du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). En 2019 et 2020, près de 700 cadres et militants avaient été arrêtés, dont M. Kamto, avant, pendant et après des “marches incontestablement pacifiques” mais “objets de violentes répressionS”, selon les experts de l’ONU.

Dozens of militants arrested, including M. Kamto, have been released after more than eight months without inculpation and intense international pressure, but 47 others have been sentenced to seven years in prison in 2021 by a military tribunal, notably for “rebellion”.

Dans un communiqué transmitted dans la nuit de mercredi à jeudi à l’AFP, le MRC et leurs avocats s’appuient sur un report du 4 novembre des experts du Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des Droits de l’Homme de l ‘ONU. These derniers se sont focalisés sur les cases de 15 cadres du parti, dont M. Kamto, le porte-parole du MRC Olivier Bibou Nissack et le trésorier Alain Fogue Tedom, ces deux derniers étant toujours en prison.

MM. Bibou Nissack et Fogue Tedom, condamnés à 7 ans de prison en première instance, font partie des 30 condamnés dont l’appel a été réchété jeudi par une cour d’appel de Yaoundé composée d’un juge civil et trois assesseurs militaires.

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Les experts mandated par l’ONU ont notably qualified d’arbitraires” leurs longues détentions préventives sans motifs notificés, et d'”illegales” au regard du droit international leurs condamnations par un tribunal militaire alors qu’ils sont tous civils.

Le groupe de travail a recommandé à l’ONU d’exiger de Yaoundé leur “immediate libération” et “l’indemnisation” du préjudice pour ceux remis en liberté, dont la plupart ont subi des traitements “cruel” et “degradants”, voire des “tortures physiques et morales”.

“Le Cameroun doit appliquer” les avis du groupe d’experts “car il est tenu par les traités internationaux to which il est partie”, avait declarée mercredi Maurice Kamto, également avocat au procès en appel.

Les experts onusiens écrivent qu’ils ont solicitité les autorités camerounais pour commenter leurs recomendements mais n’ont reçu aucune réponse.

Dans un report du 6 octobre 2022, le même groupe de travail a également qualifie d’arbitraires” et “illegaux” l’enlèvement” au Nigeria le 5 janvier 2018, puis la “déportation” au Cameroun et la condamna à la prison à vie en l’absence d’avocats de 10 militants séparatistes anglophones de ce pays majoritairement francophone, dont leur leader politique Julius Ayuk Tabe.

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, peuplées mainly par les anglophones, sont le théâtre depuis cinq ans d’une guerre très meurtrière entre groupes armés indépendantistes et forces de l’ordre. ONU et ONG internationales accuse regularly les deux camps de crimes visant les civilians.

The conflict has killed more than 6,000 people and displaced more than a million people since 2016, according to the International Crisis Group (ICG).