Publié le :
Au moins cinq personnes ont été “tuées par balles” jeudi dans les affrontements opposant police et demonstrators à N’Djamena. Des centaines de personnes se sont réunié à l’appel de l’opposition contre la prolongation de deux ans de la transition par pouvoir du président Mahamat Idriss Déby.
Haute tension au Chad : au moins cinq personnes ont été “tuées par balle” jeudi 20 octobre à N’Djamena dans des affrontements opposant police et demonstrators, a dit à l’AFP le médecin-chef de l’hôpital de l’Union Chagoua, Joseph Ampil.
Un journaliste de l’AFP a vu les cadavres de cinq personnes, including two covered with the national flag and three with draps blancs ensanglantés, allongées sur le sol de l’hôpital situate dans le 7e arrondissement, épicentre des manifestations dans la capitale tchadienne.
La Croix-Rouge du Tchad has indicated avoir deployed “une dizaine d’équipes” dans les arrondissements sous tension de la ville. “Nous prodiguons les premiers soins et nous acheminons des dizaines de blessés en véhicule jusqu’aux hôpitaux”, declared à l’AFP son président, Khalla Ahmat Senoussi.
Sollicitées par l’agence de presse, les autorités n’avaient pas reagi à la mi-journée.
Une transition de dix-huit mois… qui ne s’est pas achevée
“Des violences sont survenues ce (jeudi) matin au Tchad, avec notably l’utilisation d’armes létales contre les manifestants, ce que la France condemne”, as underlined by the Quai d’Orsay in a communiquéaffirmant que Paris ne joue “aucun rôle dans ces événements”.
Des nuages de fumée noire étaiten visibles et des shots de gaz lacrymogen se faaisant réguillemente entendre dans la capitale judi matin, tandis que des barricades ont été désées dans severales quartiers de la ville et que des pneus sont brûlé sur les principaux axes routiers, selon les journalistes de l’AFP à N’Djamena.
Ces affrontements se dérount après la prolongation pour deux ans de la “transition” qui devait s’achever ce jeudi. Mais fin septembre, Mahamat Idriss Déby has finally been maintained at the head of the State until the free and democratic electionscensées se tenir à l’issue d’une deuxième période de transition et acumen il pourra se présenter.
>> À lire aussi : dialogue national au Tchad : des débats qui durent et une élection qui s’éloigne
Ce maintien, à l’issue d’un Dialogue national inclusif et souverain (DNIS) boycotté par une grande partie de l’opposition, a achevé de braquer les oppositions politiques et armées. Il embarrasse aussi la communauté internationale qui avait pourtant adoubé Mahamat Idriss Déby il ya un an et demi.
Le 20 avril 2021, à l’annonce de la mort du maréchal Déby – killed by rebels en se surrender au front – l’armée avait proclamé son Mahamat Idriss Déby president de la République à la tête d’une junta de 15 généraux , pour une période de transition de 18 mois devant mener à des elections.
“On n’a pas vu de changement positiv dans notre pays”
La manifestation avait été interdite mercredi par les authorities.
“Je suis sorti manifester pour dénoncer ce dialogue de façade pour pérenniser un système et réclamer un changement du pouvoir. En 31 ans, on n’a pas vu de changement positiv dans notre pays”, declared Abass Mahamat, 35 ans.
Dans le center de la capitale, les commerces du marché central ont baissé le curtainau. “On nous a dit qu’il ya une manifestation dans la ville et je suis venu comme les autres colleagues pour rester devant mon magasin pour éviter des pillages”, explained Mahamat Mboudou, les yeux rivés sur son téléphone pour suivre les événements se produisant dans le sud de la ville.
Dans le 6e arrondissement, fief de l’opposition où est également situé le domicile du Premier ministre Saleh Kebzabo, les rues sont désertes. Des pneus, des troncs d’arbre, des amas de briques, jonchent les rues, a connotado un journaliste de l’AFP. Les établissements scolaires et universitaires are closed.
Le siège du parti de Saleh Kebzabo, l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), a été pris pour targete par les demonstrators et a été “en partie incendié”, indicated the vice-president of the party, Célestin Topona. .
Opposant historique à Mahamat Idriss Déby, qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 30 ans, Saleh Kebzabo avait rallié il ya 18 mois le gouvernement nommé par la junte militaire dirigée par le fils de l’ancien chief de l’État . Il a été nommé à la tête du gouvernement le 12 octobre.
“Ils nous tirent dessus. Ils tuent notre peuple. Les soldats du seul général qui a refusé d’honorer sa parole et aujourd’hui c’est la fin des 18 mois, voilà comment il entend installer la dynasty en tuant le peuple”, a declaré dans un message sur Twitter Succès Masra, l’un des principaux opposants du parti Les Transformateurs, qui avait lancé mercredi un appel à manifester pacifiquement.
With AFP
More Stories
les funérailles très politiques de Tire Nichols contre les violences policières
la CONFEJES pense à l’après-carrière des athlètes
Au Sahel, le fléau des médicaments dangereux pour la santé – DW – 01/02/2023