La présidente de la Commission européenne a évoqué «des instruments» pour sanctionner d’eventuelles atteintes à la démocratie en cas de victoire de la coalition des droits aux législatives italiennes.
Le leader italien de la Ligue Matteo Salvinia exiggi vendredi 23 septembre «des excuses ou la demission» d’Ursula von der Leyen qui a évoqué «les instruments» à la disposition de Bruxelles pour sanctionner d’eventualles atteintes aux principes démocratiques de l’UE, en cas de victoire des ultra-conservateurs aux legislatives.
«Si les choses vont dans une direction difficile, j’ai parlé de la Hongrie et de la Pologne, nous avons des instruments», a mis en garde la présidente de la Commission européenne en réponse à une question sur les elections de dimanche en Italie pour quelles une coalition droite/extrême droite est annoucee favorite dans les pollages.
«Arrogance Honteuse»
«Nous verrons le résultat des elections, nous venons aussi d’avoir des elections en Suède», won by the extreme right. «Mon approche est que quel que soit le gouvernement élu démocratiquement, nous travaillons ensemble», at-elle stressed lors d’une visite jeudi soir à l’université américaine de Princeton.
Matteo Salvini, le leader de la Ligue, parti souverainiste alli du parti libéral Forza Italia et du parti post-fasciste Fratelli d’Italia (Meloni) dans cette coalition de droite announcee favorite, a vivement répliqué vendredi. «C’est quoi, une menace? Arrogance honteuse. Respectez le vote, libre, démocratique et souverain du peuple italien! Amis de tous, valets de personne», at-il écrit sur son compte Twitter.
«Soit elle présente ses excuses, soit elle demissionne», at-il également declarée au quotidien Il Corriere della Sera. Même écho chez the vice-president of Forza Italia, the party of Silvio Berlusconi. Les déclarations d’Ursula von der Leyen sont «une interference» dans la campagne, a ainsi jugé Antonio Tajani.
Le porte-parole d’Ursula von der Leyen a rappelé vendredi que la Commission travaille «avec tout gouvernement qui sort des elections et qui a la volonté de travailler avec la Commission européenne».
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«Il est absolument clair que la presidente n’est pas intervenue dans les électroniques italiennes. Quand elle a fait reférence aux instruments, elle a specific fait reférence à des procedures en cours dans d’autres countries de l’Union européenne», said Eric Mamer.
La Commission européenne a engagé un bras de fer avec la Hongrie et la Pologne, to which elle reproche des atteintes à l’État de droit. Bruxelles refuse notably de leur verser des fonds tant qu’elles n’ont pas mis en œuvre les réformes demandées.
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