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Brahim Ghali, chef du mouvement indépendanteiste Sarhaoui, a été invited à Tunis à l’occasion de la Ticad, une conférence japonaise et africaine pour l’investissement en Afrique.
With our correspondent à Tunis, Lilia Blaise
« Un coup porté aux constantes de notre diplomacy ». These are the words of Abir Moussi, president of the Parti destourien libre et opposante à Kaïs Saïed. Cette chef d’un parti se réclamant de l’héritage politique de l’ancien président tunisien Habib Bourguiba commentait samedi sur une radio tunisienne l’incident diplomaticique entre la Tunisie et le Maroc suite à la presence du leader du Polisario à la Ticad.
Après que la Tunisie et le Maroc ont rappelé their respective ambassadors following a virulent communiqué of the ministère des Affaires étrangères morocain qui aussi decided not to participate in la Ticad en raison de l’incident, c’est donc au tour de la classe politique tunisienne de commenter le « faux pas diplomaticique », selon leurs mots, du président Kaïs Saïed.
Abir Moussi n’est en effet pas la seule à se faire entendre. L’ex-président Moncef Marzouki, critique de Kaïs Saïed et condamné par contumace à quatre ans de prison en Tunisie pour des propos qui portent atteinte à la sûreté de l’État, est sorti de son silence sur les réseaux sociaux. Dans un post Facebook, il a condamné ce qu’il juge être une rupture avec l’habituelle tradition tunisienne de vouloir aider à la réconciliation entre Rabat et Alger sur le Sahara occidental. Il a qualifié la réception du Polisario d’acte irresponsable et nuisible aux intérêts de la Tunisie.
Le Maroc, lui, continues d’exprimer son mécontentement et anounced cancel sa participation au championship nord-africain de karaté qui doit avoir lieu à Tunis début septembre.
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