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L’Uganda a versé en ce mois de September 65 million de dollars à la RDC. C’est en tout cas ce qui a été rendu public à l’issue du Conseil des ministres de vendredi par le porte-parole du gouvernement. Il s’agit de la première tranche d’un montant de 320 million de dollars en exécution de l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) sur les réparations des dommages causés par l’armée Ugandaise dans l’est de la RDC entre 1998 et 2003. Ces fonds sustigente beaucoup d’espoir, particulier auprès des victimes et/ou de leurs représentants qui demandent la mise en place d’un méchanisme transparent de gestion.
With our correspondent à Kinshasa, Patient Ligodi
L’un des premiers défis est celui de la transparency. Surtout que l’expérience précédent n’a pas été un réel succès, estime le défenseur des droits de l’homme Dismas Kitenge, based in Kisangani, ville qui a été en partie destroyed par les combates entre les militaires Rwandais et Ougandais.
« Le Fonds qui a été décaissé par le gouvernement congolais de l’ordre de 1 500 000 dollars, dont seulement 445 000 dollars ont été décaissés pour la première tranche, a creé beaucoup de problèmes. Here in Kisangani, the victims and their representatives have been arrested. There is also the corruption of authorities. Tout le monde voulait être involved dans la gestion des fonds. »
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Le chercheur en droit international pénal et directeur-pays d’OSISA, Nick Elebe, insists, de son côté, sur la responsabilité et l’organisation de la structure appelée à gérard ces fonds. « Il est nécessaire que les hommes et les femmes intégrés et technically outillés soient placés à la tête de l’établissement public en charge de la gestion de ces fonds. La qualité de la gestion de ces fonds a une portée hautement stratégique, politique, diplomaticique, historique et morale. On peut imagine cet établissement comme récipiendaire dans l’avenir, chargé de la mise en œuvre des réparations dans une multitude d’autres cas impliquant des individus, des entreprises et ainsi que d’autres États. »
Pour l’instant, cet argent est gardé dans un compte bancaire de transit à Kinshasa. Il ne peut, cependant, être actionné qu’après l’opérationnalisation effective du Fonds spécial de distribution de l’indemnisation aux victimes des activités illicites de l’Uganda en RDC. Le conseil d’administration de cet établissement public créé en décembre 2019 aura notably, comme membre, le bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme en RDC. Certain ONG vont égamente y envoyer leurs délégués.
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Il faut mettre en place un cadre de gestion transparente multiformes qui va implicates plusieus acteurs pour gerer ce fund-là. Il ne faudrait pas qu’il soit géré par le gouvernement seul. Il faut qu’il y ait le gouvernement, les acteurs de la société civile, les representatives des organizations des victims et les partners internationales de la RDC, pour besoin de transparence et de redevabilité.
Dismas Kitenge, activist et défenseur des droits de l’homme, based in the city of Kisangani
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