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À moins d’une semaine de l’ouverture de l’campagne de récolte du litchi scheduled le 21 ou le 22 novembre à Madagascar, les dernières data collected dans les orchards ne sont pas bonnes. De quoi fragiliser une filière déjà défaillante.
La Grande Île est le premier exporter de litchis en Europe depuis les années 1990. Mais jusqu’à quand ? Les nouvelles difusées mardi 8 novembre par le Center technique horticole de Tamatave (CTHT) qui réalise des prospections périodiques dans les principales de zones de production et qui fait figure de référence en matière d’analyse agronomique du litchi, sont inquiétantes. En cause : des temperaturas très chaudes pour la saison conjuguée à un deficit de pluviométrie très important durant all le mois d’octobre, et ce, alors que les arbres étaiten très chargés en fruits.
As a result, les litchis ont eu du mal à se développer et ont mûri trop tôt. Aujourd’hui, les fruits des arbres situé dans les orchards à flank de colline sont tous sous-calibrés par rapport au cahier des charges des clients européens. Et d’éventuelles precipitation ces prochains jours n’inverseront pas la donne, estiment les experts.
En revanche, les arbres situé dans les bas-fonds, proches des rivières, s’en sortent beaucoup mieux. Nevertheless, difficile de dire si le volume collecté dans les lieux plus humides sera suffisante pour assurer à lui seul les commandes.
Une baisse des exportations de 40%
Pour éviter la dépréciation du litchi malgache côté acheteurs, un contrôle rigoureux du diamètre des litchis destiné à l’export s’avère indispensable. Mais difficile là aussi de savoir comment les exportateurs arriveront à gérard cette contrainte totalement inédite. En 13 ans, la quantité de litchis malgaches exportés a diminué de 40%, passant de 24 000 tonnes en 2009 à 14 500 tonnes en 2021. Et en l’absence d’achats russes cette année, le volume pré-acheté et expédié devrait encore baisser pour cette campagne-ci.
Avec un chiffre d’affaires réalisé sur le sol malgache estimate à 25 million d’euros en 2021, la filière qui emploie plus de 100 000 personnes fait l’objet de grosses critiques.
Transparency International vient d’ailleurs de seisir la justice à Madagascar et en France. L’ONG suspects strongly des sociétés et des individus œuvrant dans le commerce du litchi d’avoir recourses à la corruption transnationale, au blanchiment d’argent et à la fraude fiscale. Des allegations que conteste fermentement le Groupement des exportateurs de litchis.
► À lire aussi : In Madagascar, the NGO Transparency International denounces the opacity of the litchi industry
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