Pour les dizaines de milliers de personnes qui fêtaient Halloween à Itaewon, quartier cosmopolite de Séoul, la nuit s’annonçait festive, avant qu’une effroyable bousculade ne laisse au mois 156 morts sur le trottoir.
Une tragédie qui aurait pu être évitée, selon plusieus analysts et hauts responsables.
Les autorités sud-coreennes l’ont admitted: la police ne disposait pas des tools nécessaires pour gérard la crowde et a dû compter sur l’aide de passants pour les corps du goulot d’étranglement qui s’est formé dans une étroite ruelle prise d’assaut par les fêtards.
“Dans la plupart des cases de bousculade, il s’avère que la cause fundamentale est un manque de planification”, emphasizes Eric Kant, dirigeant d’une société de gestion des foules dont le siège se trouve aux Pays-Bas.
Sans organisateur chargé de chapeauter cette soirée de Halloween, la première à Itaewon depuis la levée des restrictions Covid, le gouvernement n’ a pas demandé aux bars et restaurants du quartier de lui submitter un plan de gestion de la sécurité.
Et ce malgré des estimations préalables, qui tablaient sur une foule de 100.000 personnes. Only 137 police officers were deployed for these festivities. Alors que 6.500 d’entre eux avaient été mobilisés pour controller une manifestation politique à laquelle environ 25.000 personnes participaient au même moment dans un autre quartier.
Face à l’indignation de la société civile coréenne quant au manque de préparation des forces de l’ordre, la tournée des mea culpa has begun.
Le chief de la police, le ministre de l’Intérieur et le mayor de Séoul ont prêtente leurs excuses mardi, assuming ne pas avoir su prevenir la catastrophe.
Le Premier ministre a dit mercredi que la police se devait d’explicier la lenteur avec laquelle elle avait réponse aux multiples appels d’urgence, bien avant le début de la bousculade.
– “Recette du désastre” –
According to Milad Haghani, expert in crowd security at the University of Nouvelle-Gales du Sud, cette soirée de Halloween comportait tous les éléments d’une catastrophe anoncée, notably le dédale de ruelles étroites, sans “voie d’évacuation potentiale” en cas d’amoncellement des foules.
Mais le problème était surtout lié au manque d’organisation autour de cet événement: “l’entrée sans restrictions” de personnes dans un espace restreint, “l’absence de vente de billets” qui n’a pas permis d’appréhender le niveau exact de la demande et enfin, aucun contrôle de la density de la crowde.
“C’est une recette du désastre lorsque l’on sattend à un rassemblement de masse”, relève M. Haghani, drawing a parallel between cette soirée et la Love Parade de 2010 en Allemagne où 21 personnes étaiten mortes asphyxiées et ont des centaines d’autres avaient été blessées.
According to John Drury, spécialiste de la psychologie des crowds à l’université du Sussex, ces incidents sont souvent dus à une “mauvaise gestion de la part des organisateurs de l’événement ou du du site” rather qu’à une “panique” de la foule.
Pour éviter que les gens s’écrasent les uns contre les autres, ce genre d’événement de rue necessaire “des mois de planification” par des experts, expose M. Kant depuis les Pays-Bas.
Parmi les mesures à prendre: estimer, en amont, la capacité d’accueil de divers lieux, puis compter et surveiler la taille de la crowde et les éventuals goulots d’étranglement – soit sur le terrain, soit par le bias de la videosurveillance.
“Si pendant l’événement, la capacité d’accueil maximale est atteinte, l’accès à cette zone doit être immediate fermé”, added the patron of the Dutch society.
Mais il a fallu attendre deux heures du matin avant que l’access à Itaewon soit de fait fermé, soit six heures après les premiers incidents.
“I am convinced à 100% que cette tragédie était évitable”, insist-t-il. “Les mouvements de crowde sont toujours predictable, donc évitables”.
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